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Introduction
Hémicycle de la Chambre des députés.
Hémicycle de la Chambre des députés.

L’Italie est une République (en italien : Repubblica Italiana) à régime parlementaire.

Le président de la République est le chef de l'État. Élu au suffrage indirect, il exerce une magistrature morale, au-dessus du jeu politique. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement, dont le président du Conseil des ministres est le chef. Le pouvoir législatif appartient au Parlement, constitué de la Chambre des députés et du Sénat de la République, élus au suffrage universel pour cinq ans. La Cour suprême de cassation est la plus haute juridiction du pays tandis que la Cour constitutionnelle veille à la conformité des lois avec la Constitution.

L'actuelle Constitution a été approuvée par le Parlement le puis promulguée le . Elle est entrée en vigueur le et remplace le statut fondamental de qui définissait l'Italie comme une monarchie.

L'Italie est une démocratie multipartite. De à , les deux principaux partis politiques sont la Démocratie chrétienne (DC) et le Parti communiste italien (PCI). La DC se maintient au pouvoir tout au long de cette période grâce à des alliances à géométrie variable, tandis que le PCI reste dans l'opposition. À la suite du tournant de Bologne et de l'opération Mains propres, ces deux grandes formations disparaissent au profit de coalitions de centre gauche — emmenée par le Parti démocrate de la gauche (PDS), puis les Démocrates de gauche (DS), L'Olivier et enfin le Parti démocrate (PD) — et de centre droit — dominée par l'homme d'affaires Silvio Berlusconi et son parti Forza Italia puis par la Ligue du Nord. En , l'apparition du mouvement populiste antisystème Mouvement 5 étoiles (M5S) bouleverse le jeu politique.

Scrutins récents
Dernière procédure électorale Prochaine procédure électorale
15 jours depuis les élections régionales au Piémont. 188 jours avant les élections régionales en Ombrie.
Élections et partis politiques
1 an, 8 mois et 30 jours depuis les élections générales.

Les élections de 2018 ont pour résultat deux chambres sans majorité, aucune des trois principales forces politiques n'étant parvenue à obtenir la majorité absolue. Le Mouvement 5 étoiles arrive en tête et devient le premier parti au Parlement avec près d'un tiers des sièges. Il est toutefois devancé par la somme des partis de la « coalition de centre droit », au sein de laquelle la Ligue s'impose face à Forza Italia, tandis que le Parti démocrate du président du Conseil sortant Paolo Gentiloni observe un net recul. Son chef Matteo Renzi annonçe le lendemain sa démission du secrétariat du parti.

Sièges à la Chambre des députés à l'issue des élections de 2018.
Sièges à la Chambre des députés à l'issue des élections de 2018.
Drapeau de l'Italie Partis politiques nationaux
Drapeau de l’Union européenne Élections européennes (dernières élections en 2019)
Institutions


Citation
Il convient que les lois dans la période de la société cultivée soient écrites dans des codes immuables et non pas comprises uniquement dans les us et coutumes incertains, à l'interprétation arbitraire. Il faut aussi que les lois soient claires, générales, brèves, précises et ne soient pas sujettes à l'interprétation de magistrats tatillons.
Francesco Mario Pagano, dans les années 1790.
Lumière sur une personnalité historique

Alessandro Pertini, dit Sandro Pertini (né le à Stella San Giovanni, en Ligurie - mort le à Rome) est un avocat, journaliste, résistant et homme d'État italien, septième président de la République italienne de 1978 à 1985.

Envoyé, durant la Première Guerre mondiale, sur le front de l'Isonzo, ses acte héroïques lui valent d'être récompensé par la médaille d'argent de la valeur militaire. Ses profondes convictions et son opposition résolue au fascisme l'incitent à adhérer au Parti socialiste unitaire fondé par Filippo Turati. Persécuté pour son engagement contre la dictature de Benito Mussolini dès 1925, il est condamné à huit mois de détention, puis s'exile en France pour éviter d'être assigné à résidence. Rentré en Italie, il est arrêté, puis condamné par le tribunal spécial pour la sécurité de l'État à la réclusion, puis à l'assignation.

Libéré après la chute du régime en 1943, il contribue, avec Pietro Nenni et Lelio Basso, à la refondation du Parti socialiste italien, devenant un acteur clé de la Résistance et siégeant au sein du Comité de libération nationale. Capturé par les SS en 1943, il est placé en détention à la prison de Regina Cœli, où il rencontre un autre socialiste, Giuseppe Saragat, qui devient son ami. Tous les deux s'évadent puis prennent de nouveau part à la Résistance, parmi les partisans jusqu'au mois d'.

En 1946, après la proclamation de la République, il est élu député à l'Assemblée constituante. Réélu député à partir de 1953, il est président de la Chambre des députés durant deux législatures consécutives, de 1968 à 1976.

Son prestige et l'estime de l'échiquier politique lui valent d'être élu président de la République italienne par les grands électeurs en 1978. Très impliqué dans le débat public malgré le caractère traditionnellement effacé de la fonction présidentielle, il jouit, tout au long de son septennat, d'une très forte popularité essentiellement due à son intégrité et à son franc-parler ; il est d'ailleurs considéré comme « le président le plus aimé des Italiens ». Sa présidence est politiquement marquée par l'accession au pouvoir de deux personnalités extérieures à la Démocratie chrétienne : le républicain Giovanni Spadolini et le socialiste Bettino Craxi.

À l'issue de son septennat, il devient de jure sénateur à vie comme ancien président de la République, jusqu'à sa mort, en 1990.

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Des élections marquantes
Parti vainqueur par province à la Chambre des députés.
Parti vainqueur par province à la Chambre des députés.

Les élections générales italiennes de (en italien : Elezioni politiche italiane del 1979) se tiennent les dimanche et lundi , afin d'élire les 630 députés et les 315 sénateurs de la VIIIe législature de la Chambre des députés et du Sénat de la République.

Anticipé de deux ans par rapport au terme normal de la VIIe législature, ce scrutin est convoqué par le nouveau président Sandro Pertini après que Giulio Andreotti n'a pas obtenu la confiance du Parlement.

Au pouvoir depuis , Andreotti avait mené deux exécutifs minoritaires formés par la Démocratie chrétienne (DC) bénéficiant de l'abstention puis du soutien sans participation du Parti communiste italien (PCI). Inédite depuis , cette coopération est considéré comme le premier pas vers le « compromis historique » promu par le président de la DC Aldo Moro et le secrétaire du PCI Enrico Berlinguer.

Les élections se tiennent dans un contexte politique particulier, à peine 13 mois après l'assassinat de Moro et 11 mois après la démission du président Giovanni Leone, mis en cause dans une affaire de corruption. Elles voient une nouvelle victoire de la DC tandis que le PCI rechute à 30 % après avoir rassemblé plus d'un tiers des voix en . La principale percée revient au Parti radical (PR), une formation libertarienne et anticléricale.

Plus de deux mois après le scrutin et trois mandats exploratoires infructueux, le chef de l'État assermente le gouvernement minoritaire de l'ancien ministre de l'Intérieur démocrate chrétien Francesco Cossiga.

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