Ordre de Tolède
L’ordre de Tolède a été fondé par le cinéaste Luis Buñuel en 1923, le jour de la Saint-Joseph.
Origine[modifier | modifier le code]
Buñuel raconte dans ses souvenirs que l'idée de fonder cet ordre est née d'une vision provoquée par l'absorption d'alcool. Alors qu'il pénétrait dans une cathédrale gothique, il « entendit des milliers d'oiseaux et quelque chose lui dire de rentrer aux Carmélites, non pas pour devenir moine, mais pour voler la caisse du couvent »[1].
Objectif[modifier | modifier le code]
Le but principal de l'ordre était de se rendre le plus souvent possible à Tolède, ville considérée comme sainte par ses membres, de manger et de boire plus que de raison, pour ensuite déambuler dans les rues de la ville et « se mettre en état d'y recevoir les expériences les plus inoubliables »[1]. Chaque membre devait verser dix pesetas à la caisse commune, en d'autres termes dans la poche du fondateur.
Membres illustres[modifier | modifier le code]
Membres fondateurs[modifier | modifier le code]
- Luis Buñuel, connétable
- Federico García Lorca
Secrétaire[modifier | modifier le code]
Caballeros (Chevaliers)[modifier | modifier le code]
- Salvador Dalí, dégradé plus tard à la suite de la rupture avec le cinéaste
- René Crevel
- Pierre Unik
- Pedro Garfias
- Augusto Centeno
- José Uzelay
- Rafael Sánchez Ventura
- Federico García Lorca
- Francisco García Lorca
- Ernestina González
- Hernando Viñes
- Lulu Viñes
- Rafael Alberti
- José Barradas
- Gustavo Durán
- Eduardo Ugarte
- Jeanne Buñuel
- Monique Lacombe
- Margarita Manso
- María Luisa González
- Ricardo Urgoiti
- Antonio G. Solalinde
- José M. Hinojosa
- María Teresa León
Escuderos (Ecuyers)[modifier | modifier le code]
- Georges Sadoul
- Norah Sadoul
- Roger Désormière
- Colette Steinlen
- Eli Lotar
- Aliette Legendre
- Madeleine Chantal
- Delia del Carril
- Hélène Tasnon
- Carmina Castillo Manso
- Pilar Bayona
- Manolo A. Ortiz
- Ana María Custodio
«Jefe de invitado de escuderos»[modifier | modifier le code]
«Invitados de escudero»[modifier | modifier le code]
- Luis Lacasa
- Rubio Sacristán
- Julio Bayona
- Carlos Castillo G. Negrete
«Invitado de invitado de escudero»[modifier | modifier le code]
- Juan Vicens
- Marcelino Pascua
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Mon dernier soupir, Luis Buñuel, p. 87
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Luis Buñuel, Mon dernier soupir, Robert Laffont, coll. « Vécu », (1re éd. 1982), 328 p. (ISBN 978-2221093870)Luis Buñuel a raconté l'histoire et les anecdotes sur l'ordre de Tolède dans cette autobiographie écrite avec Jean-Claude Carrière.