Liste des cours d'eau de l'Eure
La liste des cours d'eau de l'Eure présente les principaux cours d'eau , de longueur supérieure à 10 km, traversant pour tout ou partie le territoire du département français de l'Eure dans la région Normandie.
Le réseau hydrographique est long d'environ 3 176 km et comprend 43 cours d'eau de longueur supérieure à 10 km, dont 8 mesurent plus de 50 km.
Les cours d'eau sont ordonnés selon leur origine naturelle (fleuve, rivières ou ruisseaux) ou artificielle (canaux). Pour chacun d'entre eux sont précisés : sa classe, sa longueur totale, le cours d'eau dans lequel il se jette (confluence), le bassin collecteur auquel il appartient, le nombre de départements et de communes traversés et le nom des communes qu'il irrigue dans le département de l'Eure.
Réseau hydrographique de l'Eure[modifier | modifier le code]
Longueur totale[modifier | modifier le code]
La longueur totale du réseau hydrographique est d’environ 3 176 km[1].
Bassins[modifier | modifier le code]
L’ensemble du réseau hydrographique départemental se situe, sur le plan administratif, dans le bassin Seine-Normandie et se décompose en deux sous-bassins administratifs : « côtiers normands » et « Seine aval ».
Côtiers normands[modifier | modifier le code]
Le sous-bassin « côtiers normands » occupe une frange étroite en limite ouest du département et est constitué d'une partie du bassin de la Touques avec les parties amonts de ses affluents : la Calonne, la Paquine et la Courtonne.
Seine aval[modifier | modifier le code]
Le sous-bassin « Seine aval » concerne la quasi-totalité du territoire départemental et se décompose en 10 bassins versants : la Risle, l'Iton, l'Eure, l'Avre, l'Epte, l'Andelle, l'Oison et 3 sections de la Seine (Seine amont, Seine estuaire et Seine aval[Note 1])[2].
Cours d'eau naturels[modifier | modifier le code]
Définition[modifier | modifier le code]
Jusqu'en 2016, aucun texte législatif ne définissait la notion de cours d’eau[3]. Ce n'est qu'avec la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages que cette lacune est comblée. L'article 118 de cette loi insère un nouvel article L. 215-7-1 dans le code de l'environnement précisant que « constitue un cours d'eau un écoulement d'eaux courantes dans un lit naturel à l'origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant la majeure partie de l'année. L'écoulement peut ne pas être permanent compte tenu des conditions hydrologiques et géologiques locales. »[4]. Ainsi les deux principaux critères retenus sont :
- la présence et la permanence d’un lit naturel à l’origine, ce qui distingue les cours d’eau (artificialisés ou non) des fossés et canaux creusés par la main de l’homme ;
- la permanence d’un débit suffisant une majeure partie de l’année, critère qui doit être évalué en fonction des conditions climatiques et hydrologiques locales.
Cours d'eau permanents de longueur supérieure ou égale à 10 km[modifier | modifier le code]
La base de données Carthage est le référentiel du réseau hydrographique français. Cette base est réalisée à partir de la couche hydrographie de la base de données Carto enrichie par le ministère chargé de l'environnement et les agences de l'eau avec le découpage du territoire en zones hydrographiques d'une part et la codification de ces zones et du réseau hydrographique d'autre part[5]. De cette base, il ressort que le réseau hydrographique de l'Eure comprend 43 cours d'eau permanents de longueur supérieure à 10 km et dont le cours est en partie ou en totalité dans le département de l'Eure[6].
Le référentiel national hiérarchise le réseau en 7 classes selon l'importance décroissante des cours d'eau[7]. Le tableau ci-après regroupe tous les cours d'eau irriguant pour tout ou partie du département et appartenant à l'une des classes 1 à 4. Pour chacune de ces classes les caractéristiques des cours d'eau sont les suivantes :
- 1 : longueur supérieure à 100 km ou tout cours d’eau se jetant dans une embouchure logique[Note 2] et d'une longueur supérieure à 25 km ;
- 2 : longueur comprise entre 50 et 100 km ou tout cours d’eau se jetant dans une embouchure logique et d’une longueur supérieure à 10 km ;
- 3 : longueur comprise entre 25 et 50 km ;
- 4 : longueur comprise entre 10 et 25 km.
Autres cours d'eau[modifier | modifier le code]
Canaux[modifier | modifier le code]
Aucun canal ne traverse le territoire du département.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Listes des rivières de France, des cours d'eau de France par longueur, des cours d'eau de France par bassin versant et des fleuves de France
- Droit et gestion des cours d'eau en France
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Les cours d'eau français », SANDRE
- « Base de données Hydro », Ministère de l'écologie et du développement durable
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le bassin versant Seine aval correspond à une section du bassin du fleuve Seine et non à l'unité territoriale Seine aval, sous-bassin du bassin Seine-Normandie.
- On entend par « embouchure logique » une interruption du réseau formé par les cours d’eau naturels : mer, puits, etc.
- Le point de confluence est le point où un cours d'eau, appelé affluent, se jette dans un autre.
Références[modifier | modifier le code]
- « Observatoire de l'eau - Année 2008 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur eure-en-ligne.fr (consulté le ), p. 15.
- « Observatoire de l'eau - Année 2008 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur eure-en-ligne.fr (consulté le ), p. 11.
- « Eau - Les cours d'eau : quelle réglementation dans le Loiret? », sur loiret-agricole.reussir.fr, Réussir SA, (consulté le ).
- « Loi n°2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Définition BD Carthage », sur professionnels.ign.fr, Institut national de l'information géographique et forestière (consulté le ).
- « Croisement entre les cours d'eau 2010 et les départements 2008 - France entière », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- « BD Carthage - descriptif de contenu », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ), p. 31.
- Les cours d'eau sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) de l'Office international de l'eau :
- Sandre, « L'Andelle »
- Sandre, « L'Avre »
- Sandre, « La Bave »
- Sandre, « La Bonde »
- Sandre, « La Calonne »
- Sandre, « Canal de Retour d'eau »
- Sandre, « Le Cauche »
- Sandre, « La Charentonne »
- Sandre, « Le Cosnier »
- Sandre, « La Coudanne »
- Sandre, « Cours d'eau 01 de la Commune de Sainte-Marguerite-de-l'Autel »
- Sandre, « La Courtonne »
- Sandre, « Le Crevon »
- Sandre, « L'Epte »
- Sandre, « L'Eure »
- Sandre, « Fossé 01 de la commune d'Ailly »
- Sandre, « Fossé 01 de la Vallée Ruffin »
- Sandre, « La Guiel »
- Sandre, « Le Héron »
- Sandre, « L'Iton »
- Sandre, « L'Iton Bras Force de Breteuil »
- Sandre, « L'Iton Bras Force de Verneuil »
- Sandre, « La Levrière »
- Sandre, « La Lieure »
- Sandre, « La Morelle »
- Sandre, « L'Oison »
- Sandre, « La Paquine »
- Sandre, « Le Réveillon »
- Sandre, « La Risle »
- Sandre, « Le Rouloir »
- Sandre, « Ruisseau de la Corbie »
- Sandre, « Ruisseau de la Gohière »
- Sandre, « Ruisseau de l'Étang »
- Sandre, « Ruisseau de Sebec »
- Sandre, « Ruisseau du Buternay »
- Sandre, « Ruisseau Saint-Maurice »
- Sandre, « La Seine »
- Sandre, « Le Sommaire »
- Sandre, « La Troesne »
- Sandre, « Le Val Loge »
- Sandre, « Le Vernet »
- Sandre, « La Véronne »
- Sandre, « La Vilaine »