Aller au contenu

Aldebert de Peyre (évêque de Viviers)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aldebert de Peyre
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Évêque de Viviers
Diocèse de Viviers
-
Biographie
Décès
Avant le Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Aldebert de Peyre, mort à Viviers en 1306, est un évêque de Viviers de l'extrême fin du XIIIe siècle et du début du siècle suivant, issu de la famille de Peyre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Aldebert de Peyre, fils d'Astorg VII (seigneur de Peyre, 1220-1274) et de Guigone de Cénaret, est issue de la famille de Peyre, dont le château patrimonial se situait sur le roc de Peyre, sur les contreforts de l'Aubrac en Gévaudan. La tradition familiale voulait que l'aîné des Peyre porte le prénom d'Astorg, alors que son cadet devait hériter de celui d'Aldebert, et se destiner aux ordres. C'est ainsi qu'aux XIe et XIIe siècles, deux évêques de Mende se sont nommés Aldebert de Peyre.

Il est tout d'abord prévôt du chapitre de Mende. Puis il devient, en 1297, évêque dans le diocèse voisin de Viviers. En 1303 il est présent auprès du roi lors de la création du parlement de Toulouse[1]. Durant son épiscopat, Aldebert de Peyre reconnaît la suzeraineté du roi de France. Accord confirmé par Philippe le Bel le [2].

Il avait acquis le château de Marchastel sur l'Aubrac, mais aussi le quartier éponyme à Mende et d'autres possessions en Gévaudan. Dans son testament il institue la tradition familiale. Ainsi le cadet des Peyre devra hériter de la seigneurie de Marchastel, et se nommer Aldebert[N 1]. De plus il ne devra parler « ni français, ni auvergnat, ni autrement, mais comme il parle lui Aldebert et comme son père parlait »[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La tradition du prénom Aldebert était déjà respectée, mais n'avait pas été écrite avant ce testament

Références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Volume 14, François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, 1784, p. 12, disponible (fr) sur Google Books
  2. Mémoires et analyse des travaux de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts de la ville de Mende, chef-lieu du département de la Lozère, par la société des lettres de la Lozère, p. 176, disponible (fr) sur Google Books
  3. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], Tome I, p. 375

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]